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Ce matin nous partons en excursion vers la ville de Santiago, 2e ville importante après la capitale Santo Domingo. Nous faisons le voyage en mini van avec nos amis de l'Albatros, Monelisa et Sweet madame Bleu. Nous avons fait appel au service d'une québécoise, Louise Tremblay, résidente à Puerto Plata et qui débute en offrant ses services comme guide. Nous sommes 10 personnes abord de la mini van incluant la guide et le chauffeur Dominicain. Pendant l'heure que dure le trajet, nous observons la végétation variée et le décor montagneux de la RD. Nous croisons de petit village avec leur maison de construction précaire selon nos standards canadien. Nous assistons à de nombreux dépassement routier malgré les courbes et le risque de face à face. Autos, camions, motos et mobylettes se partagent la route. Vitesse et klaxon sont de mise. Dans la ville le bruit est élevé avec les klaxons et les systèmes d'échappement bruyants et fumant.
Une première visite dans une fabrique de cigare fait à la main est très intéressante. L'animateur qui nous accueil, un dominicain parlant français, est très dynamique et sympathique. Par la suite c'est la visite d'un musée très moderne qui présente 2 thématiques, soient: la paléontologie de l'ile et l'art dominicain. Nous visitons aussi l'immense monument dédié aux "Héros de la Restauration" (époque ou la RD à repris une partie de son territoire que Haïti leur avait enlevé lors d'affrontements antérieurs). Ce monument élevé sur une colline permet une belle vue panoramique de la ville et de ses montagnes au loin.
Heure de diner oblige, nous arrêtons manger dans un resto au décor western. Au menu, bonne nourriture et bière du pays (Présidente) à un prix raisonnable. Comme toujours la bonne humeur est présente.
En après-midi un goût de magasinage exprimé par les filles permet de déambuler dans les rues à travers les nombreuses étales extérieures de vêtements et d'objet de toutes sortes. La présence de notre guide Louise nous permet d'échanger quelques mots en Espagnol avec les marchands. Denis a fait l'homme de ses dames en restant avec nous. Pendant cette petite heure, les hommes ont essayé, à l'aide du chauffeur, de dénicher une courroie pour remplacer celle du pilote automatique du voilier Monelisa qui s'est brisée. Après quelques arrêt dans de petits ateliers de pièces d'autos, la bonne grandeur de courroie reste introuvable. Ce qui obligera Johanne et Roger à barrer sans relache lors des prochaines navigations.
Sur le chemin du retour, notre chauffeur très généreux de son temps, arrête de temps en temps sur le bord de la route pour nous montrer: des cabosses de cacao, un avocatier, un oranger, un cafeier, un arbuste avec fèves et une plantation de tabac.
De retour au bateau vers 18:30, nous sommes un peu fatigué mais bien heureux de cette excursion.
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